Edition 2015 réussie comme prévu pour les Coupes Moto Légende. La grand-messe réunit toujours aussi facilement les amateurs, avec une bourse en progression et un nombre de clubs impliqués toujours plus impressionnant malgré une météo peu clémente cette année.

Des pilotes, des clubs, des motos !

Si les constructeurs ont un peu boudé cette édition (hormis Yamaha et BMW), on peut leur dire qu'ils ont eu tort !  Voir en un seul week end autant d'intervenants autour de la moto, ce n'est pas chose fréquente !

C'est toujours ce que réussissent les Coupes Moto Légende et la version 2015 n'a pas failli à la règle.

Chaque groupe de démo en piste  fait revivre les grandes époques de l'histoire et du patrimoine moto, et on retrouve à chaque série environ 80 motos en piste.

Le tracé Dijonnais ayant la faculté d'offrir au public une vision sur plusieurs virages, il est facile et agréable de suivre les évolutions.

Le plateau pilotes-stars était certes moins relevé que l'an dernier, mais on retrouvait par exemple cette année le grand Dieter Braun aux cotés des habituels Sarron, Coulon, Baldé, Baker ou même Spencer qui fait une véritable deuxième carrière en ayant découvert les plaisirs des week ends classiques ! Ce fut même le retour de Pierre Etienne Samin, grand pilote français de l'endurance et du championnat Production que l'on avait pas revu depuis fort longtemps. Il utilisait une des superbes GSXR d'endurance d'époque amenée par Dominique Meliand.

Au cœur des Coupes, il y a les clubs. Ils sont plus de 80 dédiés à un modèle, à une marque ou plus généralistes, mais ce sont ces clubs qui donnent à ce meeting une fréquentation toujours dense et sert bien souvent de rendez vous annuel aux adhérents disséminés aux quatre coins de la France. Ils vous présentent tous les plus beaux exemplaires de leur thème, et c'est un immense musée à ciel ouvert pour chaque visiteur

Au rayon des curiosités mécaniques, la présence de nombreux 50 cm3 est un ravissement toujours  partagé, mais cette année c'est la restauration de la BUT d'Eric Offenstadt et une Megola à 5 cylindres dans la roue avant qui ont marqué les esprits.