Fondée à Herstal au milieu du 19e siècle, Saroléa a été la première marque belge de motos. Elle cesse ses activités dans les années 60. Près de 50 ans plus tard, la marque vient de renaître sous l’impulsion de Torsten Robbens. Le développement de la SP7 électrique s’inscrit parfaitement dans la tradition d’innovation de Saroléa Racing, tout en étant à la pointe sur le plan environnemental.

Présentée à Mettet il y a quelques jours

Cinquante ans après l'arrêt de la production des Saroléa, la célèbre marque de motos liégeoise renaît sous l'impulsion de passionnés de hautes technologies. La toute nouvelle SP7, une Superbike électrique de 180 chevaux, vient d'être dévoilée au public.

D'une conception révolutionnaire, cette moto est taillée pour briller sur les circuits dont le prochain Tourist Trophy de l'Ile de Man en juin prochain. Elle vient d'être présentée en première mondiale à l'occasion du Speed Trophy à Mettet. Le grand public pourra aussi retrouver la SP7 lors du Festival de la Moto de Mons le week-end des 10 et 11 mai. Son moteur à courant alternatif triphasé permet à la SP7 de développer 230 Ch (avec un couple proche des 400Nm), mais l'équipe a pris la décision de le limiter à 180 Ch.

Le système de refroidissement est très original, car il s'appuie sur un radiateur placé devant la roue arrière baptisé "monotube" (une appellation choisie en souvenir des Saroléa Monotube de course dans l'entre-deux-guerres). Ce tube refroidit le boîtier des batteries grâce à un circuit de circulation d'eau. C'est un vrai passionné de sports moteurs, Torsten Robbens, qui a décidé de faire renaître la marque Saroléa. En souvenir de son grand-oncle, André Van Heuverzwijn, pilote d'usine chez Saroléa dans les années 50, Torsten a lancé le projet de concevoir une toute nouvelle Saroléa Superbike à propulsion électrique, avec des matériaux up-to-date, tout en s'appuyant sur un savoir-faire 100% belge. L'objectif du Saroléa Racing est de devenir compétitif d'ici 2015.

La SP7 va participer à la première course de son histoire lors du Tourist Trophy Zero de l'Île de Man et de quelques courses du FIM e-Road Racing. La SP7 va désormais enchaîner les séances d'essais jusqu'au mois de juin.

Des essais

A son guidon, ce sera le pilote  Ecossais du nom de Robert Wilson dont la seule ambition sera d'aller le plus loin possible dans la compétition.

D'abord on note une profusion de carbone y compris pour le bras oscillant. Une débauche de matériaux nobles qui permet à celle qui s'appelle SP7 de peser 200 kilos sur la balance. Un poids dont ne devrait pas trop souffrir les 180 ch annoncés et qui promettent déjà de propulser la machine à 250 km/h.

Le couple est de 400 Nm, transmission par chaîne et un seul rapport. Le 0 à 100 serait abattu en 2.8s. Le freinage permettra de récupérer de l'énergie.

C'est  Bridgestone qui se chargera d'équiper la Sarolea